La traduction de document juridiques et spécialement de contrats internationaux est l’une des plus difficiles qui soient.
Même à Paris, trouver une personne spécialisée ou une société de traduction à Paris spécialisée dans la traduction juridique rigoureuse et professionnelle dans le contexte culturel voulu est très souvent difficile.
En effet, lors d’une traduction juridique, on ne se contente pas de traduire des termes fussent-ils techniques. On doit aussi « expliquer » le sens des phrases et des termes et donc leurs conséquences juridiques, ainsi parfois que leurs causes et contextes.
En effet, si en théorie, il existe des lois « mondiales » ou à l’échelle des continents, la réalité des contrats internationaux fait que plusieurs systèmes juridiques doivent s’y affronter et cohabiter pour former un socle commun et compréhensible à toutes les parties engagées dans le contrat considéré.
Ainsi, très souvent, le système d’obédience anglo-saxon, qui ne repose sur aucun code, se heurte au système français basé sur un ensemble de textes. Le système allemand, un peu mixte, peut s’y ajouter.
Il résulte de tout ceci que les traductions juridiques doivent tenir compte de ces spécificités pour être pleinement compréhensibles pour les lecteurs à destination de qui elles sont faites.
Aux systèmes et cultures juridiques différents dont la traduction doit tenir compte, s’ajoutent aussi les terminologies qui ne sont pas « bijectives » et sont truffées de « faux amis » avec des termes qui englobent des éléments différents selon la langue utilisée.
Parfois même, la même langue (par exemple entre la Belgique et la France ou la Belgique et la Suisse) dans un contrat, peut avoir besoin de « traduction ».
Ceci dit, une traduction juridique doit rester, malgré toutes ces différences, fidèle à l’original traduit et c’est ce grand écart qui est difficile à réaliser et nécessite quasiment un travail de juriste lors de la traduction.
Une traduction juridique d’un contrat international doit avoir les mêmes conséquences dans ses différentes langues donc une relecture, par des juristes spécialisés, s’impose également afin d’éviter des interprétations différentes qui pourraient créer de fait des problèmes légaux.
Ainsi, un bon traducteur juridique a forcément une culture et une formation juridique dans la ou les langue(s) où il exerce son art.
A tout ceci, s’ajoutent des problèmes de documents nécessaires qui ne sont parfois pas les mêmes dans un pays ou l’autre.
Il résulte de ceci qu’un accord commercial peut avoir à être validé par des organismes assez officiels, ce qui nécessitera une traduction assermentée.
Attention toutefois à ne pas confondre traduction assermentée et traduction juridique.
La traduction juridique est relative à la nature du contenu d’un texte et au type de document qui fait l’objet d’une traduction.
La traduction assermentée est elle une traduction (qu’elle soit technique ou pas) qui porte la signature et le cachet d’un notaire public reconnu (donc pas forcément local) dans le pays où sera utilisé le document.
Notons cependant qu’un grand nombre de documents assermentés sont des documents juridiques, ce qui induit une confusion entre traduction juridique et traduction assermentée.
Il résulte de ceci qu’une société ou un expert de traduction juridique n’a pas forcément la nécessité d’être assermenté.