A notre époque, de nombreux journaux, medias, sites internet, blogs, page facebook, comptes twitter font de l’incitation à la haine, discrimination et à la violence.
Que dit la loi à ce sujet ?
Il faut d’abord bien comprendre la notion d’incitation.
L’incitation est le fait de provoquer des personnes ou un groupe de personnes avec l’envie, le désir que ce soit suivi d’effet.
Dans une incitation à la haine, discrimination ou violence, il y a un désir que se produisent des faits ou des actes.
Tout est dans l’article 24 de la loi sur la Liberté de la Presse du 29 juillet 1881 et il ne faut pas confondre cet article avec celui relatif à la diffamation, l’article 32 de la loi sur la Liberté de la Presse.
Seront punis de 5 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n’aurait pas été suivie d’effet, à commettre l’une des infractions suivantes :
1) Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l’intégrité de la personne et les agressions sexuelles, définies par le livre II du code pénal ;
2) Les vols, les extorsions et les destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes, définis par le livre III du code pénal.
Ceux qui, par les mêmes moyens, auront directement provoqué à l’un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation prévus par le titre Ier du livre IV du code pénal, seront punis des mêmes peines.
Seront punis de la même peine ceux qui, par l’un des moyens énoncés en l’article 23, auront fait l’apologie des crimes visés au premier alinéa, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes et délits de collaboration avec l’ennemi.
Seront punis des peines prévues par l’alinéa 1er ceux qui, par les mêmes moyens, auront provoqué directement aux actes de terrorisme prévus par le titre II du livre IV du code pénal, ou qui en auront fait l’apologie.
Tous cris ou chants séditieux proférés dans les lieux ou réunions publics seront punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 5° classe.
L’article 24, alinéa 6, est relatif à l’incitation à la haine, à la violence, ou à la discrimination c’est-à-dire toute distinction, exclusion ou préférence fondée, donc ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement. »
L’alinéa suivant de l’article 24 (alinéa 7) est relatif à l’incitation à la haine, à la discrimination ou à la violence en raison du physique de l’individu, et donc seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui auront provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap ou auront provoqué, à l’égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal. »
Bonjour,
Les propos de certains élus vis à vis des non vaccinés ou des personnes qui ne suivent pas leur avis, ainsi que les propos de certains journalistes, peuvent-ils entrer dans ce cadre?
Le CSA ne devrait-il pas intervenir directement?
Merci
Le CSA, qui s’appelle d’ailleurs l’ARCOM maintenant, est aux ordres du pouvoir comme le reste. Il faudrait lancer une procédure judiciaire mais QUI va financer et puis comme E Macron a une immunité …
Si le propos vient d’une personne identifiée, est vraiment haineux, alors il faut prendre un huissier, faire constater et porter plainte directement auprès du procureur et attendre ..
La seule intervention finalement, c’est le vote …
Bonjour, les propos d’Emmanuel Macron à l’égard des français non vaccinés publiés dans un média peuvent-ils être qualifiés d’incitation à la haine ?
Quoi qu’ils puissent être, E Macron bénéficie de l’immunité présidentielle 🙁
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
Bonjour,
Lorsqu’un média incite les gens à croire le contraire de la vérité, est ce contre la loi? Et cela pour le but précis d’obtenir un gain d’argent plus ou moins important. Si, oui, dois-je contacter la personne ou le groupe en question pour leur faire part de cette incitation de la part du média ?
Si vous en avez l’énergie, vous pouvez porter plainte. Le procureur classera sans doute l’affaire mais vous pourrez donc ensuite vous constituer « partie civile » pour qu’il y ait une suite. Sinon, parlez en sur les forums et sites, en général, ça met une bonne pression 🙂