Quand une personne décède, on est triste, surtout quand c’est un proche et notamment un parent.
Malgré la peine il faut organiser les obsèques de la personne décédée sauf si le défunt avait comme de plus en plus de gens une assurance pour l’organisation, de leurs obsèques
Qu’elle soit morte chez elle, en voyage, à l’hôpital, dans la rue, lors d’un accident de voiture, les parents ou certains amis devront s’occuper de ces tristes formalités et Dieu sait qu’elles sont fastidieuses et compliquées !
La première chose à laquelle il faut penser dans notre monde administratif est le certificat de décès. Ce document est fourni « facilement » si la mort a eu lieu dans un hôpital ou lors d’un accident où pompiers ou forces de l’ordre sont intervenues.
Si la mort a eu lieu à domicile, il faut faire venir un docteur afin de constater le décès. Dans beaucoup de cas, en cas de mort soudaine, les pompiers emmèneront le corps et le certificat de décès sera fourni ultérieurement.
En général, on a tout de suite plusieurs certificats de décès et ils seront tous utiles tant les organismes qui « gèrent » la vie (banques, assurances, caisses de retraites, télécommunications, gaz, électricité, etc, etc.. ) exigent qu’on les informe de la mort d’un de leurs membres.
Ensuite, la loi ne permet pas de garder un mort chez soi pour l’enterrer directement ensuite.
La toilette mortuaire devra être faite (parfois selon certains rites en fonction de la religion) et il faudra penser aux habits que portera le cadavre..
Quel que soit le lieu de la mort, le cadavre de la personne décédée devra être mis dans une chambre funéraire.
Les hôpitaux en ont parfois mais les maisons de retraite n’en ont pas.
On doit donc contacter une entreprise de pompes funèbres.
Là il faut prendre en compte l’endroit où aura lieu l’enterrement ou la crémation. En effet, il peut y avoir un coût de transport non négligeable selon que le corps est transporté tout de suite ou au dernier moment.
Par ailleurs, si un hommage ou une cérémonie ou une veillée sont organisés, il faut penser à en faciliter l’accès aux gens qui voudront y participer.
La cérémonie ou l’hommage ou la veillée sont en eux-mêmes une affaire qui nécessite elle-même une organisation spécifique avec peut-être une réception ou un endroit où parler et se restaurer.
Pour l’ « installation » du corps du mort dans la chambre funéraire, il faudra avoir prévu le cercueil dans lequel reposera le mort ou dans lequel aura lieu la crémation.
Ce choix peut-être extrêmement difficile car outre le fait qu’il fait prendre conscience de la réalité de la mort, il peut donner lieu à des conflits familiaux.
Après la chambre funéraire a lieu la « mise en bière » où le couvercle du cercueil sera vissé définitivement (avec parfois des scellés si il y a crémation ou changement de commune).
Après la mise en bière, on ne verra plus du tout la personne décédée.
Ensuite, un véhicule spécialisé (corbillard) amènera le cercueil au cimetière ou au crematorium, en empruntant parfois un trajet symbolique.
Puis viendra le point final des obsèques où le corps sera incinéré ou enterré lors d’une brève cérémonie menée en général par une personne de l’entreprise des pompes funèbres ou, en cas d’acte religieux, un représentant du culte.
Toutes ces étapes ne sont bien évidemment pas naturelles pour les proches car la mort n’est pas un acte purement administratif et on a du mal à accomplir toutes ces obligations au moment du départ définitif d’un être qu’on a connu.
Certaines personnes se réfugient parfois das l’organisation des obsèques pour éviter de trop penser à ce qui s’est passé mais d’une manière générale, mieux vaut être épaulé(e) dans ces moments difficiles qui ont aussi un coût non négligeable et impliquent des démarches difficiles alors qu’on n’a pas vraiment d’énergie pour les accomplir.
