Jusqu’à présent, depuis le début de la crise causée par le Covid19, les salariés qui avaient des problèmes pour garder leurs enfants bénéficiaient d’indemnités journalières via un arrêt maladie.
L’arrêt de travail pour garde d’enfants (aussi valable pour les personnes vulnérables à risque) donnait la possibilité aux parents d’être indemnisés sans délai de carence et ceci quelle que soit leur ancienneté dans la société.
Jusqu’au 30 avril, les salariés étaient indemnisés par leur employeur, en complément des indemnités journalières de sécurité sociale, à hauteur de 90% de leur salaire, quelle que soit leur ancienneté.
A partir du 1er mai, les parents prenant un arrêt de travail pour garder leurs enfants sont juridiquement en activité partielle et reçoivent une indemnité de 70% du salaire brut (ce qui fait environ 84% du salaire net).
En cas de SMIC, les gens peuvent même toucher 100% de leur salaire.
A partir du 1er mai, si vous continuez de garder vos enfants à la maison (jusqu’au 11 mai), il faudra donner une attestation à l’employeur qui confirme que vous êtes dans l’impossibilité de reprendre le travail. L’employeur doit alors dans les 30 jours, faire une déclaration sur le site du gouvernement dédié à l’activité partielle https://activitepartielle.emploi.gouv.fr/aparts/ ( et non plus sur ameli.fr).
TOUT CHANGE A PARTIR DU 11 MAI
A partir du 11 mai, les écoles sont officiellement ouvertes pour les petits, donc SI des parents décident de ne pas envoyer leurs enfants à l’école ALORS que celle-ci est ouverte, ils ne pourront pas bénéficier du chômage partiel, sans que l’on sache vraiment si ça s’arrête ou si c’est contrôlé.
C’est vraiment restrictif à partir du 1er Juin.
En effet, à partir du 1er juin, les parents devront présenter « une attestation de l’école » qui justifie que l’élève ne peut être accueilli au sein de l’établissement scolaire, sinon, pas de chômage partiel possible pour ce motif.